Madame
Rosa, une vieille juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se
défendait
(selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue
Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les
gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension
clandestine où les dames qui se
défendent
laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de
l'Assistance publique ou des représailles des proxénètes). Momo,
jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame
Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste,
cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de
tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu'à
la fin de sa vie.
« Un
roman très touchant qui nous décrit une histoire d'amour si
particulière... entre deux personnages profondément différents...
et pourtant... C'est un livre que l'on retient, qui invite à la
tolérance, à lire. »
« Ce
livre a une célébrité propre. Et quel livre ! Trait de génie d'un
auteur qui ne l'est pas moins, La vie devant soi touche,
bouleverse ; les mots cognent là où ça fait mal. On ne ressort pas
indemne d'un tel livre : après l'avoir refermé, on voit autrement
cette vie devant soi. »
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